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EDQM Strasbourg, France 04/04/2025
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Alain Berset : « La santé est notre bien le plus précieux et une préoccupation de premier ordre pour tous les Européens »

À l’approche de la Journée mondiale de la santé (7 avril), le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe, Alain Berset, a fait la déclaration suivante :

« La santé est notre bien le plus précieux et une préoccupation de premier ordre pour tous les Européens.

Pour le Conseil de l’Europe, la santé constitue également un droit humain fondamental garanti par nos deux principaux instruments en matière de droits humains : la Convention européenne des droits de l’homme et la Charte sociale européenne. Ce droit appartient à chacune et chacun au sein de nos 46 États membres, sans distinction d’âge, de genre, d’orientation sexuelle, d’identité de genre, de caractéristiques sexuelles, de handicap, d’origine ethnique ou nationale, de race, de religion, de langue, de revenu ou de parcours de vie.

Le creusement des inégalités, l’évolution démographique, la dégradation de l’environnement et l’essor des technologies numériques de santé mettent à rude épreuve les systèmes de santé et de protection sociale. Devant ces défis, le Conseil de l’Europe intensifie ses efforts en matière de protection de la santé et de défense des droits humains qui en dépendent.

Aujourd’hui plus que jamais, les soins de santé doivent être synonymes de confiance, de sécurité et d’accès, ce qui nécessite une approche holistique.

Dans le cadre de notre réponse, la Convention-cadre du Conseil de l’Europe sur l’intelligence artificielle exige des États qu’ils tiennent compte de l’impact de l’IA dans toutes les étapes de son cycle de vie, en veillant à ce que les innovations ne se fassent jamais au détriment de la santé des personnes.

C’est pourquoi le Conseil de l’Europe agit sur plusieurs fronts face aux défis sanitaires : en luttant contre la propagation des produits médicaux falsifiés et le trafic d’organes, en établissant des normes de qualité contraignantes pour les médicaments que nous prenons et les soins que nous recevons, en garantissant l’accès à la protection de la santé ou en investissant dans des projets destinés à rendre les soins plus accessibles à celles et ceux qui en ont le plus besoin.

Nous encourageons les États à préserver la faune, les écosystèmes et les paysages, car vivre dans un environnement sain est une condition fondamentale pour notre santé physique et mentale.

En cette Journée mondiale de la santé, placée cette année sous le signe des mères et des nourrissons, rappelons-nous que le droit à la santé n’est pas un privilège accordé à une minorité, mais une responsabilité collective qui nous engage toutes et tous.

Aujourd’hui, et chaque jour, réaffirmons qu’un système de santé équitable et de qualité est un élément essentiel d’une démocratie saine - une démocratie que nous devons protéger ensemble. »