La Direction européenne de la qualité du médicament & soins de santé (EDQM) a récemment accueilli, à Strasbourg, des personnes représentant le secrétariat de l’Initiative pour l’harmonisation de la réglementation des médicaments en Afrique (AMRH), le Forum africain sur la qualité des médicaments (AMQF) et la Fondation Gates pour une visite d’étude. Ce rassemblement a marqué une étape importante dans l’engagement de l’EDQM en faveur du développement de systèmes réglementaires robustes dans le monde entier. L’EDQM a participé pour la première fois à la réunion annuelle de l’AMQF à Dar es-Salaam (Tanzanie) en 2018 et n’a cessé, depuis, de collaborer avec cet organisme.
Au cours de cette visite, l’EDQM a réaffirmé son soutien à l’établissement et au développement de l’Agence africaine des médicaments (AMA) et des laboratoires nationaux de contrôle qualité (LNCQ). Les laboratoires de contrôle indépendants jouent un rôle fondamental dans l’amélioration de la santé publique en veillant à la qualité et à l’innocuité des médicaments sur le continent africain.
Bien que l’EDQM soit principalement une organisation européenne, elle est consciente du fait que les défis de santé publique sont, par nature, planétaires et requièrent donc une coopération et une harmonisation internationales. Forte de sa vaste expérience dans la coordination du réseau général européen des OMCL (GEON) et dans l’élaboration de normes harmonisées à l’échelle internationale, l’EDQM a pour objectif de contribuer à un meilleur accès à des médicaments de qualité dans le monde entier.
Cette visite d’étude a également été l’occasion pour l’EDQM d’expliquer qu’elle prévoit de proposer deux initiatives de soutien en phase avec les priorités 2025 de l’AMQF, à savoir l’étoffement du réseau de l’AMQF et l’apport d’un soutien ciblé à certains LNCQ, en particulier ceux chargés du contrôle des vaccins et des petites molécules, ainsi que du contrôle des médicaments falsifiés.
Ceci met en lumière l’engagement de l’EDQM à encourager des partenariats mondiaux, à favoriser les échanges de connaissances et à renforcer son impact sur la santé publique par des mesures de coopération.
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